La nature puissante et sauvage de ces lieux a engendré quelques figures pittoresques de brigands dont l'un des plus célèbres fut le fameux Jérôme Gaudu qui rançonnait les marchands (sauf ceux de Bulat-Pestivien) se rendant à la foire de Rostrenen.
Le circuit est jalonné de panneaux. Un dépliant d'accompagnement est disponible en mairie et au syndicat d'initiative de Callac.
En savoir plusLe village de Bulat-Pestivien est situé aux confins du massif granitique de Quintin. C'est la raison pour laquelle la tradition architecturale locale fait une grande place au travail du granit. Les boules sont omniprésentes dans le paysage et ont, au cours des siècles, été largement exploitées par des générations de tailleurs de pierre comme les Morvan (19ème - 20ème siècle).
Le circuit est jalonné de panneaux. Un dépliant d'accompagnement est disponible en mairie et au syndicat d'initiative de Callac.
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Porz ar Goff signifie « La cour du forgeron » en français. C’est à partir du centre vital de la paroisse médiévale primitive, Pestivien, que s’est créée la cour du forgeron. Incontournable artisan de l’économie rurale, il fabriquait les outils aratoires nécessaires à l’agriculture ainsi que toutes les fournitures indispensables à la vie courante (clous, serrures, pentures de fer...). Cette activité engendra la création de ce village à l’architecture vernaculaire qui vit l’implantation d’activité annexe comme une auberge.
Pestivien, situé sur le chemin de Saint Jacques, a été paroisse jusqu’au 14 juillet 1804. Le presbytère, jouxtant la chapelle Saint Blaise, fut un centre spirituel et intellectuel important. En 1516, les habitants de la ville de Guingamp sollicitaient le «mestr d’école» de Pestivien qui assurait la formation héologique de leurs prêtres. Au 18ème siècle, le presbytère hébergeait encore un recteur et 6 vicaires. Sur le placître, le calvaire daté de la première moitié du 16ème siècle, dégage, dans sa remarquable simplicité d’expression, une puissante spiritualité. La mémoire orale rapporte qu’au 19ème siècle, un fameux bandit, du nom de Jérôme Gaudu, aurait caché son trésor, fruit de ses rapines, dans un mur de l’enclos (il n’a pas été encore découvert à ce jour).
Elle est située au C’horonk, en bordure de la route de Maël-Pestivien, de l’autre côté du lavoir.Le culte de Saint Nicolas remonte à l’an 1700 quand Me LE CLEUZIAT sculpta pour le recteur J. RAOUL une statue de saint à qui était dédié un des huit autels de l’église de BULAT. C’est sans doute après la destruction de cet autel, pendant la Révolution, que fut ornée la fontaine d’une niche en granit pour accueillir la statue qui aujourd’hui a disparu. Dite aux «conscrits», elle avait la vertu de faire tirer le bon numéro aux hommes qui invoquaient le «bon Saint Nicolas» pour ne pas partir au service militaire.
Né d’un vœu d’un seigneur de Pestivien et de sa Dame, cet édifice, premier exemple de l’adaptation du génie breton de l’architecture de la Renaissance, fut érigé entre 1500 et 1583, sous la conduite du Maître d’œuvre Fouquet Jehannou. Cet édifice, qui ne comporte pas moins de 38 représentations d’enfants, est dédié à la Vierge protectrice de la Maternité (Bulat du breton bugel- enfant, bugelat- enfanter). A remarquer : l’étonnante suite macabre comportant 5 représentations de l’Ankou (en Bretagne, l’Ankou symbolise le «passeur» des âmes). Celui du contrefort brandissant 2 tibias fut qualifié de «spectre hurleur de la mort» par Prosper Mérimée au 19 ème siècle. La flèche de l’église Notre Dame de Bulat, la plus haute des Côtes d’Armor, culmine à 66 mètres.
Eglise Renaissance Notre-Dame-de-Bulat, sculptures originales (représentation de l'Ankou...).
L’espace compris devant Notre Dame de Bulat a toujours servi à de multiples activités et de lieu d’assemblées. La justice y était notamment rendue (lit de justice et salle de police). Le pardon annuel se célèbre le dimanche après le 8 septembre. Depuis 1747, il s’y déroule la troisième plus grande foire aux chevaux de Bretagne. Cette manifestation continue d’attirer chaque année des milliers de visiteurs.